Cartes
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Proche et Moyen Orient ancien
Tribus d’Israël
Israël et Juda
Diaspora
Empire Romain
aux 1er et 2ème siècles avant J.C.
aux 1er et 2ème siècles avant J.C.
La Route de l’Ivoire
(de l’Éléphant)
Tableau général
des principales dynasties
des principales dynasties
La Syrie Umayyade
au début du 8ème siècle
au début du 8ème siècle
La Syrie umayyade,
qui fut une région d’intense colonisation arabe, se caractérisa par le
développement d’un certain nombre de sites correspondant à la fois aux villes
antiques de la région et à d’anciens domaines ruraux remis en exploitation. Ces
sites, connus par des ruines récemment découvertes, s’échelonnaient le long de
voies de communication, superposées à d’anciennes routes romaines ou à des
pistes du désert, qui avaient un importance à la fois stratégique et économique.
La plupart d’entre eux sont marqués par ces châteaux umayyades, jadis connus
sous le nom impropre de “châteaux du désert”, qui étaient habités par des
membres de la famille califienne et de l’aristocratie musulmane.
qui fut une région d’intense colonisation arabe, se caractérisa par le
développement d’un certain nombre de sites correspondant à la fois aux villes
antiques de la région et à d’anciens domaines ruraux remis en exploitation. Ces
sites, connus par des ruines récemment découvertes, s’échelonnaient le long de
voies de communication, superposées à d’anciennes routes romaines ou à des
pistes du désert, qui avaient un importance à la fois stratégique et économique.
La plupart d’entre eux sont marqués par ces châteaux umayyades, jadis connus
sous le nom impropre de “châteaux du désert”, qui étaient habités par des
membres de la famille califienne et de l’aristocratie musulmane.
Les grandes conquêtes
du 7ème siècle
du 7ème siècle
Après la
pacification de l’Arabie, qui fut l’œuvre d’Abû Bakr, les troupes
arabo-musulmanes suivirent les voies naturelle de pénétration qui les menèrent,
soit dans les riches provinces de l’Empire byzantin, vers Antioche et
Alexandrie et jusqu’en Arménie, soit vers la Mésopotamie sassanide d’où elles
allaient envahir l’Iran par les deux routes de la Susiane et de la Médie.
pacification de l’Arabie, qui fut l’œuvre d’Abû Bakr, les troupes
arabo-musulmanes suivirent les voies naturelle de pénétration qui les menèrent,
soit dans les riches provinces de l’Empire byzantin, vers Antioche et
Alexandrie et jusqu’en Arménie, soit vers la Mésopotamie sassanide d’où elles
allaient envahir l’Iran par les deux routes de la Susiane et de la Médie.
L’Empire Abbasside
et ses provinces au 9ème siècle
et ses provinces au 9ème siècle
L’Empire abbasside
fut toujours constitué d’un agrégat de provinces aux limites plus ou moins
floues, modifiées en fonction des révoltes locales et des tentatives de
sécessions. Il n’était pas rare en effet qu’un gouverneur étendit son autorité
à des régions dont il n’avait pas officiellement la charge. Mais les réalités
géographiques et historiques permettent de proposer une restitution schématique
du contour des principales circonscriptions.
fut toujours constitué d’un agrégat de provinces aux limites plus ou moins
floues, modifiées en fonction des révoltes locales et des tentatives de
sécessions. Il n’était pas rare en effet qu’un gouverneur étendit son autorité
à des régions dont il n’avait pas officiellement la charge. Mais les réalités
géographiques et historiques permettent de proposer une restitution schématique
du contour des principales circonscriptions.
Fatimides et Bouyides
à la fin du 10ème siècle
à la fin du 10ème siècle
À cette époque, les
califes fatimides shi‘ites, qui avaient temporairement établi leur domination
sur l’ensemble du Maghreb, l’étendirent à l’Égypte et à la plus grande partie
de la Syrie. L’Iran occidental et l’Irak dépendaient des émirs bouyides,
reconnus par le calife abbasside de Bagdad en dépit de leurs opinions
hétérodoxes, et la Djazîra était entre les mains des émirs hamdanides, tandis
qu’au Khurâsân subsistaient les émirs samanides sunnites, auxquels allait
succéder la puissance montante des Ghaznawides.
califes fatimides shi‘ites, qui avaient temporairement établi leur domination
sur l’ensemble du Maghreb, l’étendirent à l’Égypte et à la plus grande partie
de la Syrie. L’Iran occidental et l’Irak dépendaient des émirs bouyides,
reconnus par le calife abbasside de Bagdad en dépit de leurs opinions
hétérodoxes, et la Djazîra était entre les mains des émirs hamdanides, tandis
qu’au Khurâsân subsistaient les émirs samanides sunnites, auxquels allait
succéder la puissance montante des Ghaznawides.
Les grandes voies commerciales dans le monde musulman médiéval
La densité d’un
réseau de voies commerciales tant maritimes que terrestres constitue sans doute
l’un des aspects les plus frappants de l’organisation du monde islamique au
Moyen Âge. Ces voies, qui furent selon les époques inégalement fréquentées en
fonction de vicissitudes dont cette carte simplifiée ne saurait tenir compte,
n’en suivirent pas moins toujours dans leur tracé quelques grands itinéraires
imposés par des nécessités géographiques primordiales.
réseau de voies commerciales tant maritimes que terrestres constitue sans doute
l’un des aspects les plus frappants de l’organisation du monde islamique au
Moyen Âge. Ces voies, qui furent selon les époques inégalement fréquentées en
fonction de vicissitudes dont cette carte simplifiée ne saurait tenir compte,
n’en suivirent pas moins toujours dans leur tracé quelques grands itinéraires
imposés par des nécessités géographiques primordiales.
Les relations maritimes avec l’Extrême-Orient
au 9ème siècle d’après les sources littéraires
au 9ème siècle d’après les sources littéraires
La fondation des
capitales irakiennes abbassides, métropoles actives et villes royales où
vivaient non seulement le calife et les membres de sa famille mais nombre de
dignitaires et de militaires, d’origine iranienne ou turque, familiers avec les
produits de l’Asie, donna un essor extraordinaire aux relations maritimes
commerciales avec l’Extrême-Orient. Celles-ci nous sont principalement
attestées par d’anciens récits de voyage qui furent intégrés dans les écrits
savants des géographes comme dans les œuvres populaires des conteurs.
capitales irakiennes abbassides, métropoles actives et villes royales où
vivaient non seulement le calife et les membres de sa famille mais nombre de
dignitaires et de militaires, d’origine iranienne ou turque, familiers avec les
produits de l’Asie, donna un essor extraordinaire aux relations maritimes
commerciales avec l’Extrême-Orient. Celles-ci nous sont principalement
attestées par d’anciens récits de voyage qui furent intégrés dans les écrits
savants des géographes comme dans les œuvres populaires des conteurs.
L’Arabie ancienne
à la veille de l’Hégire
à la veille de l’Hégire
Les tribus nomades
de souches diverses, mais tendant presque toutes à étendre vers le nord la zone
de leurs migrations, y voisinaient avec de rares noyaux de sédentaires occupant
soit les oasis du Hidjâz, le long de la route caravanière de l’encens et des
épices, soit l’ancienne Arabie Heureuse, alors en pleine décadence.
de souches diverses, mais tendant presque toutes à étendre vers le nord la zone
de leurs migrations, y voisinaient avec de rares noyaux de sédentaires occupant
soit les oasis du Hidjâz, le long de la route caravanière de l’encens et des
épices, soit l’ancienne Arabie Heureuse, alors en pleine décadence.
Arabie au 6ème siècle
Arabie classique
Moyen-Orient en 620 P.C.
La Mekke
Limites du territoire sacré de la Mekke
Le tireté marque les
limites du territoire sacré à l’entrée duquel les pèlerins effectuant le
Pèlerinage majeur doivent se sacraliser et abandonner leurs vêtements habituels
pour revêtir un costume spécial. Ceux qui viennent de Syrie effectuent
généralement ce rite à Dhû l-Hulayfa et ceux qui viennent d’Irak à Dhât ‘Irk.
Le pointillé relie les emplacements où doivent se sacraliser les pèlerins qui,
se trouvant déjà à la Mekke, revêtent le costume rituel pour entreprendre le
Pèlerinage mineur. Tan‘îm est en ce dernier cas le lieu le plus souvent choisi.
limites du territoire sacré à l’entrée duquel les pèlerins effectuant le
Pèlerinage majeur doivent se sacraliser et abandonner leurs vêtements habituels
pour revêtir un costume spécial. Ceux qui viennent de Syrie effectuent
généralement ce rite à Dhû l-Hulayfa et ceux qui viennent d’Irak à Dhât ‘Irk.
Le pointillé relie les emplacements où doivent se sacraliser les pèlerins qui,
se trouvant déjà à la Mekke, revêtent le costume rituel pour entreprendre le
Pèlerinage mineur. Tan‘îm est en ce dernier cas le lieu le plus souvent choisi.
Pèlerinage de la Mekke
Site de la Mekke et trajet du Pèlerinage majeur
Le trajet suivi par
les pèlerins à cette occasion ne revêt pas de caractère sacré, mais est imposé
par la configuration du terrain. C’est à l’extrémité du parcours, au mont
‘Arafa, que se situe le rite de la Station, rite essentiel du Pèlerinage, qui
est aussi le plus pénible en période de grande chaleur. Des rites secondaires
sont effectués le long du parcours à Muzdalifa et Minâ par exemple. Autour de
la Mekke se trouvent par ailleurs divers lieux de visite, monuments ou sites
historiques, auxquels se rattachent des épisodes de la vie de Muhammad.
les pèlerins à cette occasion ne revêt pas de caractère sacré, mais est imposé
par la configuration du terrain. C’est à l’extrémité du parcours, au mont
‘Arafa, que se situe le rite de la Station, rite essentiel du Pèlerinage, qui
est aussi le plus pénible en période de grande chaleur. Des rites secondaires
sont effectués le long du parcours à Muzdalifa et Minâ par exemple. Autour de
la Mekke se trouvent par ailleurs divers lieux de visite, monuments ou sites
historiques, auxquels se rattachent des épisodes de la vie de Muhammad.
Mosquée de la Mekke
Mosquée de la Mekke et Rites du Pèlerinage
Le tireté indique
d’une part le trajet de la tournée rituelle autour de la Ka‘ba, d’autre part
celui du parcours entre les éminences de Safâ et de Marwa, aujourd’hui
environnées de constructions. Les points indiquent l’emplacement des “colonnes
vertes” entre lesquelles doivent passer les pèlerins. Il est recommandé aux
pèlerins, bien que ce rite ne soit pas obligatoire, de boire de l’eau du puits
de Zamzam, eau, selon la Tradition, bénéfique à quiconque en boit.
d’une part le trajet de la tournée rituelle autour de la Ka‘ba, d’autre part
celui du parcours entre les éminences de Safâ et de Marwa, aujourd’hui
environnées de constructions. Les points indiquent l’emplacement des “colonnes
vertes” entre lesquelles doivent passer les pèlerins. Il est recommandé aux
pèlerins, bien que ce rite ne soit pas obligatoire, de boire de l’eau du puits
de Zamzam, eau, selon la Tradition, bénéfique à quiconque en boit.
Routes du Pèlerinage
Atlas Général
Atlas 1 : Méditerranée
Atlas 2 : Turquie
Atlas 3 : Arabie
Atlas 4 : Iran
Terre promise
Terre Sainte
Indiqué par le cercle rouge : Jamnia (ou Yamnia, Yabné, Yavneh).
Divisions naturelles
de la Terre promise
de la Terre promise
Coupes de la Terre promise
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